Archive for the 'traduction littéraire' Category

Traduction et exclusion…

Lors de la dernière rentrée littéraire de janvier, sur 558 nouveaux romans on pouvait en dénombrer 211 provenant d’auteurs étrangers. Largement plus du tiers ! C’est dire à quel point la culture en France est ouverte sur le monde… Hélas, ce n’est pas le cas ailleurs.

Les auteurs français sont de moins en moins traduits et publiés à l’étranger. Autrefois pays phare de la culture littéraire, la France est maintenant raillée comme un nain culturel. Pour preuve l’article paru en 2008 à la une du célèbre Time un article au vitriol  du journaliste Donald Morrison qui titrait : «The Death of French Culture.»

Les chiffres aux USA sont effarants, sur 100 000 nouveaux titres parus, 300, oui 300, vous avez bien lu, proviennent d’auteurs étrangers.

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Traduction – L’évolution du métier

Actusf : La situation des traducteurs a-t-elle évolué ces dernières années ? Si oui en quoi ? Et est-ce plus facile ou plus difficile actuellement ?
Sylvie Miller : Là encore, j’avoue que je ne suis pas la meilleure personne pour répondre à cette question. Il me semble que les traducteurs sont un peu mieux reconnus qu’il y a une dizaine ou une quinzaine d’années. Mais c’est peut-être subjectif. Je dirais que, paradoxalement, le métier doit être un peu plus difficile aujourd’hui, parce que les langues étrangères sont de plus en plus pratiquées et qu’on trouve beaucoup plus facilement, à l’heure actuelle, des gens qui se croient capables de traduire et proposent leurs services pour une bouchée de pain.

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Traduction :aspects positifs et négatifs

J’aime entrer à l’intérieur d’un texte, découvrir la « mécanique » de l’auteur, la musique de son écriture. Transposer cela dans ma propre langue a un côté un peu magique. On se met au service du texte, on est un « passeur ». Comme je le fais la plupart du temps après avoir choisi les textes que je propose, cela apporte un plaisir supplémentaire.

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Traduction – Le métier en lui-même

Ma méthode de travail est la suivante : je fais d’abord une première traduction (un premier jet) pour « dégrossir » le travail. Ensuite, je retravaille le texte pour l’améliorer. Je prends en général contact avec les auteurs lorsque j’ai des questions concernant des termes, des passages… Je suis parfois amenée à faire des recherches lorsque le texte comporte des termes techniques ou très spécifiques. C’est également le cas lorsqu’il y a des références à certains événements ou à certains lieux.

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Gogol nouvel otage du conflit russo-ukrainien

(…) Mais les spécialistes russes de Gogol n’ont pas apprécié les libertés prises par les traducteurs. Dans le texte d’arrivée, l’adjectif « russe » a été systématiquement remplacé par « ukrainien » ou par « cosaque ». Il y a plus grave : là où le texte russe évoque « le penchant russe à la débauche », la version proposée à Kiev décrit « la propension ukrainienne à l’orgie ».

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Les échos du «Schizo»

(..) Mais surtout, il raconte son symptôme le plus remarquable : l’horreur de sa langue maternelle. Entendre l’anglais lui est radicalement insupportable. Pour s’en protéger, il se branche en permanence sur deux radios étrangères, et il passe sa vie à traduire les mots anglais en mots russes, hébreux, italiens, allemands et français. Le Schizo a ainsi été écrit en français. Particularité de cette traduction: pour neutraliser cette langue qui le torture, il reste au plus près du son anglais.

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Y a-t-il une littérature européenne ?

Y a-t-il une littérature européenne, une Littérature européenne qui transcende les littératures européennes ? C’est à cette vaste question que la séance inaugurale des Rencontres européennes des littératures a invité à réfléchir à l’occasion de sa quatrième édition. Récit de ce moment européo et bibliophile, véritable appel à la protection de la diversité des langues et des modes d’expression…

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La traduction, une nécessité pour la langue berbère

Traduire les chefs-d’oeuvre de la littérature universelle, voilà ce dont a besoin la langue berbère afin de se développer. Habib Allah Mansouri a saisi cet enjeu, en traduisant Le Petit prince de Antoine de Saint-Exupéry. Jusqu’à l’âge de 24 ans, Habib Allah Mansouri ne connaissait aucun mot de kabyle. Il est né et a grandi à Oran. Lorsqu’à l’âge de 24 ans, il termine sa licence d’histoire, la quête de ses origines kabyles l’interpelle. Il vient à Tizi Ouzou pour effectuer une postgraduation au département de langue et culture amazighes.

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Claro, un traducteur qui aime les contraintes

Pourquoi et comment vous êtes-vous lancé dans cette traduction ?

D’abord, c’est génial de se dire, une fois dans ma vie, je vais avoir la chance d’écrire 594 sonnets, 8 316 alexandrins, c’est assez grisant. Mais j’ai commencé par tâtonner un peu. En anglais, Vikram Seth a utilisé le tétramètre iambique, qui correspond grosso modo à un octosyllabe. Mais, en traduisant de l’anglais vers le français, on a ce que les professionnels appellent un «coefficient de foisonnement» : le texte français est plus long de 10 à 15 %.

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Isabelle Maillet : Traduire, dit-elle

LITTERATURE – lls n’ont bien souvent pas droit aux honneurs de la couverture. Leur nom est souvent écrit en petit, au dos des livres. Pour un peu, ils passeraient presque inaperçus. Pourtant, sans les traducteurs, combien liraient la littérature étrangère ? Isabelle Maillet est de ceux-là. Traductrice attitrée de Dennis Lehane (1), perchée sur le plateau de la Croix-Rousse, elle vient de publier sa huitième traduction de l’auteur à succès américain, « Un pays à l’aube », une fresque de presque huit cent pages qui lui aura demandé six mois de travail…

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